Serait-ce mon dernier?
LE LOCK-DOWN (SUITE)
Deux types de questions subsistent :
Que croire de l'apparition de ce type virulent de coronavirus ?
Pourquoi des mesures si extrêmes ?
Circonstances d'apparition
Camarades, ne baissez pas votre garde et maintenez votre esprit critique.
On nous abreuve à longueur de net – c'est Christine qui fait l'effort de les lire et me fait un récit coloré de tout cela – d'hypothèses toutes plus farfelues les unes que les autres sur les circonstances d'apparition de la souche actuelle. Ca, c'est le côté spectaculaire et complotiste.
A l'inverse, les gouvernements, tous les gouvernements mais avec des moments de mise en branle différents et des degrés d'intensité différents, défendent une thèse – avec le concours des « experts » - uniformisée, lissée. Je pense que, sur ce point au moins, c'est là qu'il faut chercher la vérité.
Pour faire simple, une souche de coronavirus particulière à virulence et à contagiosité élevées aurait pu coloniser un quartier de la ville de Huwan dans le centre de la Chine et servir de point
de départ à une extension qui est devenue mondiale.
Jusque là, je veux bien le croire.
Les questions – je n'ai pas les réponses – qu'on devra examiner dans les semaines qui viennent concernent :
(i) la cause de cette virulence extrême et de la facilité de propagation, et la véracité de ces données épidémiologiques
(ii) la période de latence entre l'apparition des premiers malades (ou des premières souches même) et la prise de conscience publique / scientifique
(iii) la raison pour laquelle ceci constitue une « première » mondiale
Quelques remarques « en vrac ».
Le côté opaque de la vie sociale chinoise et le cadenassage systématique de l'expression libre ont sans doute contribué à la lenteur de la transmission de la nouvelle d'un « problème infectieux ».
L'existence possible (probable) d'une recherche fondamentale à visée militaire ou commerciale dans le domaine des agents microbiens en général et des virus en particulier représente un risque en soi réel, mais pas uniquement dans ce pays.
On a connu l'apparition de nouvelles maladies contagieuses dans les 50 dernières années, et sans doute avec des points de similitude, mais jamais – sauf erreur de ma part - de manière aussi explosive, généralisée. Je cite, de tête et sans ordre chronologique, la « Maladie des légionnaires » (qu'on appelait avant également la malédiction de Toutânkhamon, mais on n'avait pas fait le rapprochement), la « Maladie de Lyme » (prise parfois pour une forme bizarre de syphilis tertiaire), le SIDA (parfois considéré comme un « Syndrome de Kawasaki de l'adulte »?), les atteintes humaines de la « vache folle » (notez qu'il s'agit ici bien d'une contamination mais le prion est une forme très particulière d'agent « infectieux »), et bien sûr l'Ebola, puis le Hantavirus et enfin toute la série des Shikungunya et autres Zika. Enfin, des maladies séculaires ont refait surface, suite à des circonstances géo-politiques particulières : la leishmaniose du « bouton d'Alep ou d'Orient » etc … J'en oublie plein d'autres (la peste, la lèpre …). Mais jamais la planète n'avait dû tourner au ralenti à ce point, même si la zone épidémique de l'Ebola constitue sans doute une comparaison possible, à virulence encore plus forte toutefois. Enfin, c'est ce que j'espère.
A titre personnel, il me paraît envisageable qu'un groupe industriel irresponsable – mais pas plus que Dow Chemicals au Vietnam ou Bayer à Birkenau – ait souhaité répandre une maladie sévère à grande échelle pour produire ensuite un vaccin « salvateur », et ce d'autant plus facilement qu'ils connaissaient fort bien l'agent causal. Et ceci a pu « échapper au contrôle ». Je ne dis pas que c'est certain mais c'est certainement dans l'ordre de l'envisageable. Les bombes H sur Hiroshima et Nagasaki relèvent du même mécanisme de pensée : promouvoir le développement des produits commerciaux US dans le monde en acceptant de tuer des centaines de milliers de Japonais. L'Europe a eu de la chance : le « Plan Marshall » n'a certainement pas été une bonne chose, mais il a fait moins de morts directs et moins vite.
Les mesures de confinement
Nous allons passer de l'anecdotique au général, ce qui me paraît une méthode d'analyse très défendable. Je possède deux témoignages fiables – à mes yeux en tout cas – de la sévérité de ce « syndrome grippal », même chez certains adultes apparemment sains. Un ami très proche, témoin direct, m'a affirmé que, dans le plus grand hôpital du centre même de Bruxelles, plusieurs « quadras » sans antécédents particuliers avaient dû être branchés au respirateur. Et un des réanimateurs principaux de Perpignan a dû mettre sous assistance ventilatoire « des » (au moins un) médecins ayant été en contact avec des malades contaminés, et ce malgré l'application assidue des mesures de barrière préconisées. Voilà pour le côté trivial.
A l'autre extrême, il y a les chiffres « officiels », au moins ceux que l'on cite dans les media ou par la voix des autorités (sanitaires ou politiques). Ils ne sont pas forcément exempts d'erreurs ou de manipulation, mais ils attestent quand même d'une sévérité sans précédent pour ce genre d'affection.
Néanmoins, on reste dans l'ordre de grandeur, pour la mortalité, d'affections comme les « grandes grippes » du passé, du tabagisme, des accidents de la route etc... On n'empêche pour autant pas tout le monde de rouler en voiture, ni surtout de fumer … J'admets le côté provocateur de cette analogie, et aussi le côté éphémère – on l'espère – de ces mesures-ci. Mais réfléchissez de manière honnête à cette manière de voir les choses. Si on remplace tous les véhicules particuliers (on y viendra tôt ou tard) par un système de transports en commun régulé, on supprime tous les accidentés de la route, à l'exception de quelques victimes de problèmes techniques (inévitables) sans doute exceptionnels, et d'actes terroristes toujours possibles. Et si on arrête la production mondiale de tabac, toute la pathologie associée disparaît (infectieuse, asthmatiforme, cardio-vasculaire et cancéreuse).
Revenons sur terre : il faut empêcher les gens de se contaminer l'un l'autre. Je suis d'accord. Mais en quoi faire son jogging (c'est autorisé) autour du bloc est- il moins contaminant que de s'asseoir sur un banc durant la même période ? Pourquoi sortir son chien-chien vaut-il mieux que protéger le voisinage ? En quoi la tenue des élections municipales vaut-elle mieux que la vie de quelques centaines de personnes âgées ? Pourquoi ne nous EXPLIQUE-T-ON pas les raisons véritables de cette folie totale à vouloir vider les espaces publics, et ceci à peu près partout dans le monde.
Pour le coronavirus, le mal est fait. Je pense que tout ceux qui seront contaminés l'ont déjà été. Il est possible qu'un certain nombre des « grippes » de début de saison étaient déjà en fait des corona. Possible, pas certain.
Non, ou bien les politiques ont atteint le stade ultime de la non-responsabilité et craignent de prendre le moindre risque, pour protéger leur petite carrière, et se retranchent devant une forme psychotique du « principe de précaution ». C'est ce que je crois, en mon âme et conscience.
Ou bien il y a un danger qu'on cache au public, et sans rapport avec le virus. Et il faut que nous ne soyons pas dans la rue, ou si peu. Je manque d'imagination et n'ai vraiment aucune hypothèse raisonnable à formuler.
Enfin, car je me pense sain d'esprit, même si je m'écarte souvent de la vérité communément admise, comme de toute religion, j'applaudirais des deux mains ce confinement extrême si le virus en jeu était l'Ebola ou un autre du même genre.
Je ne suis pas un opposant systématique à toute forme de pouvoir,
quoique .......
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Bertrand Ninove (Thursday, 19 March 2020 10:56)
Entièrement d'accord !
Erik Bruyland (Monday, 06 April 2020 19:38)
Luc,
Très bonne analyse !